patrimoines
 
 
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Agricole
Famille 1: les archipels
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Famille 5: la Vallée-de-la-Ouelle
Famille 6: le plateau
Naturel
Villageois


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Catégorie : Naturel
Type de paysage : L'estran et les battures
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Description du type de paysage : Une richesse le long des battures Devant le Kamouraska, l'eau est salée et rappelle la mer. La dénivellation du terrain étant peu marquée, l'eau se retire à plusieurs kilomètres au large sous l'action de la marée. La batture est cet estran que l'eau couvre et découvre deux fois par jour, remontant même sur la grève aux périodes de grandes mers. Durant le régime français, ces «prairies de grèves», publiques, sont utilisées comme pâturages pour faire brouter les animaux. Cette partie du rivage moins atteinte par la marée offre aux cultivateurs riverains des plantes marines poussant naturellement sur la devanture de leurs terres. Ils les cueillent pour rembourrer matelas, coussins, sièges de voitures. Certains en feront le commerce, qui s'accentuera plus tard avec le besoin de sièges pour les trains et les automobiles. L'estran kamouraskois favorise également la pêche commerciale. Les longues battures mises à nu par la marée baissante offrent des conditions idéales pour l'ancrage de pêches fixes et la capture des poissons. Des pêches à marsouins et à anguilles y seront installées à Rivière-Ouelle et à Kamouraska, dès la concession des seigneuries. Les propriétaires riverains poursuivront cette activité au fil des générations, en y ajoutant la prise de hareng et d'esturgeon. Dans les anses et près des îles, les battures cachent des marais très productifs où se nourrissent poissons, oiseaux et petits mammifères marins. Leur importance est reconnue pour leur rôle non seulement dans la chaîne alimentaire mais aussi dans l'assainissement naturel des eaux du fleuve. Extrait de ''Kamouraska, raconte-moi le doux pays!'' CLD du Kamouraska, Projet Opération Héritage Kamouraska.
Paysages riverains :
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Conditions naturelles : Un paysage millénaire Sur la route du fleuve Saint-Laurent, une multitude de petites îles accrochent le regard. Elles ressemblent comme des soeurs à ces buttons émergeant de la plaine kamouraskoise, les monadnocks. Modelées par les glaciers et par l'érosion, les crêtes rocheuses jaillissant de la terre et des eaux sont des témoins millénaires de la mer de Goldthwait ou de Champlain. La dernière glaciation terrestre aurait duré près de 60 000 ans, la glace recouvrant l'Amérique du Nord jusqu'au Wisconsin. Écrasant le sol, les glaciers labourèrent le territoire, façonnant un nouveau paysage. Puis le réchauffement de l'atmosphère entraîna une longue période de déglaciation, l'eau envahissant progressivement les basses terres de la région. Il y a un peu plus de 10 000 ans, elle atteignait près de 200 mètres au-dessus du niveau actuel. Libérée du poids des glaciers, la terre s'est peu à peu relevée. Au fil des millénaires, la mer s'est retirée, d'anciennes îles devenant collines, et une série de terrasses surgissant dans la plaine, témoins des divers stades de rajustement de la croûte terrestre et du retrait des eaux. Extrait de ''Kamouraska, raconte-moi le doux pays!'' CLD du Kamouraska, Projet Opération Héritage Kamouraska.
Zone image :
Enjeux et mesures d'amélioration : Les battures font l'objet de protections particulières à l'intérieur de certaines zones dédiées à la préservation de la faune et de la flore. Il faudrait étendre la protection à l'ensemble des zones riveraines pour éviter la détérioration du milieu. Le tourisme et la villégiature peuvent entre autre avoir des impacts négatifs sur les paysages riverains.
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