Fiches techniques:


La fenêtre à deux battants avec partie fixe

À la fin du 19e siècle, la fabrication de vitres de plus grandes dimensions permet de placer une vitre pleine dans chacun des battants à laquelle s’ajoute une partie supérieure vitrée, pleine et non ouvrante.



Respecter l’intégrité:

La fenêtre ancienne avec ses deux battants et sa partie fixe demeure le premier choix. Il est important de bien choisir le modèle d’origine de la maison.

Plusieurs interventions mineures peuvent remettre en état de vieilles fenêtres. Seules les fenêtres irréparables devraient être changées. Il existe des guides techniques pour aider les propriétaires à faire eux-mêmes ou faire exécuter les menus travaux d’entretien ou de réparation pour redonner aux vieilles fenêtres une allure très respectable. Avec sa contre-fenêtre et un bon coupe-froid, la fenêtre traditionnelle conserve sa valeur patrimoniale et concurrence suffisamment les fenêtres modernes au niveau du rendement énergétique.

On déconseille fortement de modifier la dimension ou la symétrie des ouvertures. Au niveau esthétique, il faut veiller à remettre en état les chambranles des fenêtres pour conserver la proportion des ouvertures qui s’accorde avec le bâtiment.


À éviter: Les modèles modernes avec un verre fixe et une partie inférieure coulissante ou avec un verre plein ouvrant.

Alternatives:

La fenêtre moderne à deux battants avec une partie supérieure fixe correspondant le plus à l’ancienne fenêtre se vend chez plusieurs fabricants spécialisés.

 

Pour en savoir plus:

Mark London, Dinu Bumbaru. Fenêtres traditionnelles. Entretien, réparation, remplacement. Héritage Montréal, Guide technique no. 2, 1984.64p.

La fenêtre à deux battants. Guide technique no 4.  Maître d’oeuvre. Ville de Québec, 1989.   23 p.

La fenêtre à guillotine, Guide technique no 5, Maître d’oeuvre, Ville de Québec, 1989. 23 p.

Varin, François. « La fenêtre à guillotine. Vues anglo-saxonnes ». Continuité no 92. Printemps 2002. p. 58-60.

Varin, François. « La guerre de l'eau ». Continuité no. 84. Printemps 2000. p. 45-47.

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